Il y a un an, jour pour jour, paraissait Maliarka. C'est l'occasion, pour moi, d'ouvrir ce blog afin de poursuivre le chemin avec les lecteurs. Il faut dire que le roman en a fait, du chemin, depuis un an... Né d'une petite musique dans ma tête, il s'est baladé à travers le monde et je sais que des exemplaires se trouvent aujourd'hui à la Réunion, à New-York, à Toronto, au Québec, à Tokyo... A cet égard, je ne remercierai jamais assez ma sœur qui, à elle, seule, a fait le travail de quinze librairies réunies et en a assuré une diffusion mondiale. Que soient également remerciés les lecteurs qui ont pris le et m'envoyer, directement ou indirectement, un petit commentaire, ne fût-ce que pour me dire : "tiens, j'ai relevé deux coquilles !". Je suis très flattée d'avoir fait l'objet d'une lecture aussi méticuleuse !
J'espère que ce blog permettra de poursuivre le dialogue et ainsi, de continuer à faire voyager Maliarka et - qui sait ? - de semer d'autres petites notes en chemin et de voir germer d'autres récits.
J'espère que ce blog permettra de poursuivre le dialogue et ainsi, de continuer à faire voyager Maliarka et - qui sait ? - de semer d'autres petites notes en chemin et de voir germer d'autres récits.
Extrait : "Il faut croire que tout le monde
m’abandone
Une
inscription dans la pierre, un long cri de désespoir gravé dans les murs du
château de Foix. Maliarka enfonça le menton derrière son châle et sentit une
larme couler, peut-être sous l’effet du froid, peut-être à l’idée de la
détresse dont les tours avaient été témoins à l’époque où le château comtal
servait de prison d’Etat. Impossible de ne pas tressaillir face à ce témoignage
minéral qui raconte en moins de dix mots l’isolement, le sentiment d’injustice,
le désespoir d’un homme dont il ne reste que les sanglots figés dans le
calcaire. Chaque incision relate des heures de solitude, de tourments au sein
de cette forteresse où les Cathares avaient jadis trouvé refuge, un lieu
d’asile tristement transformé en geôle.
Tout
au long du chemin escarpé qui serpente vers la forteresse, le visiteur
s’imprégnait pas à pas de l’orgueilleuse devise occitane des comtes : Tòca’i se gausas ! Touches-y si tu l’oses !
Un cri de défi à l’assaillant, une manière d’ériger le château en monument
de défense, en fierté fuxéenne."
Voir la bande-annonce de Maliarka:
Joyeux anniversaire Maliarka ! Je suis très heureuse de te retrouver. C est aussi une bonne idée de relecture...car on trouve des pépites à chaque fois.
RépondreSupprimerMerci, Sophie. On laisse le temps (toujours lui !) faire son ouvrage...
SupprimerExcellente initiative ce blog !
RépondreSupprimerUne relecture à faire avec plaisir !
Merci, Sylvie... On rajoute quelques notes au récit.
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