Biographie

ʺComment je suis devenue, à 41 ans, enseignante, écrivain, conteuse pour mon neveu, bloggeuse féline, végétarienne et habitant chez trois chats…ʺ

Magali Fontargente est née à Paris le 30 décembre 1976 et a grandi dans la vallée du Loing, près de Fontainebleau.  ʺMes racines, cévenoles par mon père, ariégeoises du côté de ma mère, m’ont imprégnée de la culture de ces terres sauvages, paysannes, hérétiques. Elles m'ont donné le goût de l’art et de l’histoire, inculqué les valeurs de solidarité et de résistance…ʺ

En 1982 naît sa petite sœur, Caroline, avec qui elle partage le goût de la musique et des langues et qui s'investit dès son plus jeune âge dans la danse. "Nos parents, profs de maths tous les deux, ont fait deux amoureuses des langues et des arts. ça dérape vite, l'éducation..."


A dix-sept ans, elle entre en classe préparatoire au lycée Pierre de Fermat, à Toulouse et poursuit des études d’histoire et de langues. Au début des années 2000, elle rencontre des étudiants ukrainiens et se passionne pour les cultures slaves et la musique tzigane. En 2002, elle réalise, à la bibliothèque universitaire de Perpignan, une exposition d’aquarelles sur le thème : Eastward, les chemins de l’Est, un cheminement en couleurs des rives de la Méditerranée à celles de la Mer Noire. L’exposition sera montée un an plus tard à Toulouse, par l’association Toulouse-CEI, puis à Rieumes, où elle sera inaugurée par le consul honoraire d’Ukraine le 21 avril 2004. Dès lors, elle commence à explorer la question de l’identité, des origines, de l’itinérance. ʺC’est ce bout de chemin que propose le roman, avec, en filigrane, le rappel que l’individu évolue parmi ses semblables : définir mon identité, c’est non seulement trouver ce qui me distingue de l’autre, mais aussi ce qui me rend identique. Nul ne peut exister seul : même Robinson a besoin de Vendredi sur son île. C’est pourquoi, au-delà de la question de l’identité individuelle, Maliarka tente de réconcilier l’individu et le collectif, la personne et la chose publique. ʺ

Amoureuse des chats, Magali Fontargente est également l'auteur du blog La Voix aux Chats-Pitres et s’investit dans la protection animale. Ses chroniques humoristiques intitulées Charabia ont été publiées sous la forme d’un album : Charabia, Petit guide illustré du langage félin et autre chalembour.

Ses remèdes aux maux de l’existence : les livres, la musique, le spectacle vivant, les chats.

Ses engagements : le bien-être et la protection animale, l’éducation populaire (celle dont ʺils n’ont pas vouluʺ).